Fin juillet / début août 2023
J’aurais pu mettre 0 si cela m’était possible.
Ma sœur y a été hospitalisée dans le cadre de sa grossesse gémellaire et y a subi des violences psychologiques voir médicales importantes.
Comme si une femme enceinte hospitalisée dans le service de pathologies avait besoin que son séjour se passe de manière aussi chaotique !
Ni empathie, ni compassion.
Une cours de récréation dans laquelle ASH et sages femmes préfèrent s’adonner aux ragots de comptoirs et s’en prendre aux patientes gratuitement.
Ou était-ce la couleur de peau de ma sœur et de son compagnon le problème ? Car rien n’a pourtant justifié un tel comportement envers elle.
1/ Une dame, présente sur place, probablement une ASH (servant le petit déjeuner et prenant régulièrement la tension) s’en est vivement prise à ma sœur qui a demandé à prendre l’air durant son séjour. Réponse de cette personne : « Prendre l’air ? Ouais c’est ça : dites plutôt FUMER »
En plus d’être absolument odieux, cela est culpabilisant et n’a pas lieu d’être venant d’un soignant. Ma sœur était absolument choquée !
2/ Cette même personne, sans prévenir est entrée dans sa chambre et a violemment débrancher la rallonge que ma sœur a apporté en arguant sèchement : « pas de rallonge ici » puis est partie.
3/ Cette même personne lui a dit avec vigueur : « Votre compagnon n’a pas à dormir avec vous »
Ce à quoi ma soeur a répondu qu’il était déjà difficile d’être hospitalisée enceinte, que la naissance de ses bébés pouvaient avoir lieu à tout moment et que la maternité était loin de chez elle.
Cette dame a répondu : « 45 min c’est vite fait et d’ailleurs, les visites c’est 14h 18h »
Puis est partie.
Ma sœur a finalement appris que les visites étaient en réalité de 8h a 20h étant seule dans sa chambre (et non en chambre double) : information volontairement dissimulée alors qu’elle souffrait énormément de la situation et notamment de la solitude que celle-ci engendrait.
4/ Plusieurs fois il lui est arrivée de sonner et de rester sans réponse. Complètement seule. Comme par « punition ».
5/ La sage-femme qui ne connaissait pourtant pas ma sœur, s’est comportée, en raison des dires de sa collègue ASH, de manière méprisante.
Lors d’un monitoring, deux ralentissements cardiaques pour un des bébés sont apparus.
La sage-femme lui a annoncé rapidement puis est partie.
Lorsque ma sœur l’a rappelée disant qu’elle souhaitait lui poser des questions à ce sujet car elle était anxieuse et avait peur ; la sage-femme lui a répondu : « arrêtez d’interpréter les monitoring vous n’êtes certainement pas une professionnelle »
Ce à quoi ma soeur a répondu : « C’est vous qui m’avez parlée de ralentissements, c’est pour cela que je vous demande »
La sage-femme lui a dit : « je n’ai pas le temps maintenant »
Ma sœur lui a répondu : « pourquoi vous comportez-vous de cette façon avec moi ? »
Sa réponse : « car vous nous prenez de haut »
Ma sœur s’effondre et ne comprend pas. Elle n’était présente que depuis moins de 24h et ne l’avait jamais rencontrée.
Une cour de récréation, un salon de coiffure bien loin du professionnalisme et de la rigueur attendue d’une équipe soignante dans un tel service.
Bref la liste est encore très longue. Étant juriste, je me chargerai avec l’aide de ma soeur, victime, de relater dans un courrier à la direction l’ensemble de la situation car tout n’entrerait pas dans ce seul avis internet.
Nous tenons à dévoiler dans ce courrier les noms et fonctions de chacune de ces personnes.
Il est scandaleux que de telles choses puissent encore se produire aujourd’hui, forçant ainsi les patientes à vouloir aller jusqu’à signer des décharges pour sortir contre leur volonté profonde.
Les abîmant psychologiquement et moralement alors que ces dernières sont déjà en situation critique de détresse liée à une grossesse à risque. Jugements, culpabilisations et mépris.
Néanmoins avec la note globale de cette maternité je ne suis guère étonnée.
Nous ne nous tairons pas et ferons connaître les détail de cette situation à tous afin que cela serve aux futures mamans.